Les échoradaristes ont eu un peu de temps pour lire quelques BDs et autres comics. Pour les publications les plus marquantes, ils souhaitent vous offrir cette petite somme. Elle comptabilise toutes les lectures qu’ils ont pu être présentées dans la chronique ou directement sur nos blogs.
Bonnes lectures aux chanceuses et chanceux qui auront le temps ou l’occasion de trouver sur le chemin ces quelques albums qui nous ont tant plus ! 😉Radar à bulles
Radar à bulles – 1 : « Malouines – Le ciel appartient aux faucons » (Barron et Taborda)Radar à bulles – 2 : « Les larmes du seigneur afghan » (Campi, Zabus et Pascale Bourgaux)
Radar à bulles – 3 : « L’empereur Océan » (Baranko)
Radar à bulles – 4 : « The Dark Knight Returns » (Miller, Janson et Varley)Les blogs des échoradaristes
Moi René Tardi, prisonnier de guerre (tome II)Subrepticement, le deuxième tome des aventures de guerre du père de Tardi, René, vient de paraître. René Tardi avait en effet été engagé dans l’armée française avant la guerre, dans les chars. Jacques Tardi, connu surtout pour son travail sur la Première Guerre mondiale, continue ici son travail de libération psychologique envers ce père taciturne. Dans le premier tome, il nous racontait non seulement cette brève campagne mais surtout la survie dans un camp de prisonnier, le Stalag III. Ce volume se concluait par la sortie du camp. Le deuxième tome présente la suite : celle du retour en France.
La théorie du grain de sable (Schuiten-Peeters)
Cela faisait une dizaine d’années, au moins, que je n’avais pas lu d’album de Schuiten/Peeters. Pourtant, les murailles de Samaris ou la fièvre d’Urbicande m’avaient subjugués lorsqu’ils étaient sortis. Je crois même aussi L’archiviste (je ne sais plus). Et puis j’avais un peu négligé ce cycle des Cités obscures. A tort. Voici donc cette théorie du grain de sable qui démontre que nos deux compères sont toujours aussi excellents et brillants.
Miss Crumble : le monstre botté
Voici un album absolument réjouissant. Quand je l’ai acquis, je ne savais pas trop où je mettais les pieds : était-ce gore ? était-ce plus ou moins fantasy, à la limite de l’horreur et des fantômes ? n’était-ce au contraire qu’une vague historiette sans grand intérêt ? Et puis je ne sais quoi m’avait finalement convaincu que ces catégories ne correspondaient pas et qu’il fallait parfois se laisser aller dans des chemins nouveaux. Bien m’en a pris car voici une BD qui mérite absolument le détour.
Cuba libre (Lefranc)
La série Lefranc, créée par Jacques Martin (Alix, Jhen) a été reprise depuis quelques numéros par des auteurs extérieurs. On avait apprécié L’enfant Staline, de Régric et Robberecht. Ce nouvel opus associe Régric à un nouveau scénariste, Roger Seiter.
Château Bordeaux
Voici une série commencée en 2011 et qui en est aujourd’hui à son cinquième tome. Je n’ai lu pour l’instant que le deux premiers, suffisamment séduisants pour que je vous en parle avec plaisir, savourant par avance les prochaines lectures. Et exceptionnellement, je n’achète pas la série d’un coup mais tome par tome, séparant chacun de trois à quatre semaines, afin de déguster une histoire longue en bouche et pleine de rondeurs, comme il se doit.
Jaurès (Morvan, Voulyzé, Macutay & Duclert)
Cette BD tente de répondre à une double question :
Comment écrire des BD historiques qui soient exactes, vues de l’historien, et non simplement des prétextes à des aventures sympathiques mais anachroniques ?- Comment rendre un personnage qui a surtout marqué par ses écrits et ses discours, à savoir Jaurès, grand tribun avant d’être l’homme politique assassiné que l’on sait ?
La BD que je présente ce soir tente de répondre à cette problématique.
Highlands (Ph. Aymond)
Quitte à faire des fiches de lecture, autant qu’elles soient vaguement en lien avec l’actualité géopolitique. A mesure de l’affolement anglais à la découverte du sondage de ce week-end (j’aurais qq anecdotes à vous raconter au sujet des haussements d’épaules d’Anglais à qui je posais la question il y a un an ou huit mois : what if?), s’intéresser à l’Écosse me semble de bon aloi. Voici donc une BD qui mérite un détour.
Hélie de Saint-Marc (Vivier-Dequest)
Beaucoup connaissent Hélie Denoix de Saint-Marc, au parcours hors normes. Beaucoup se souviennent de ces mots « Depuis mon âge d’homme, monsieur, le président, j’ai vécu pas mal d’épreuves : la Résistance, la Gestapo, Buchenwald, trois séjours en Indochine, la guerre d’Algérie, Suez, et puis encore la guerre d’Algérie« . L’épreuve et des heures terribles de l’histoire de France (parmi combien d’autres pages sombres elles aussi pour qui connaît un peu son histoire). Un destin et une rectitude qui ne justifient pas une position politique (c’est une autre affaire) mais suscitent l’intérêt si l’on demeure à hauteur d’yeux, à hauteur humaine, loin des idéologies. La profondeur du personnage à frappé beaucoup plus que les utilisations politiques qui ont pu en être faites : c’est d’ailleurs parce qu’il s’en est toujours défié qu’il a conquis l’attention et le respect du public. Un moment d’authenticité qui ne ment pas, une rareté en cette fin de vingtième siècle.
Black Lord
Voici un remarquable album découvert cet été. Il vaut absolument le détour et je vous le conseille vivement car la BD rejoint la géopolitique, ici de façon très convaincante.
Le mystère de la Traction 22
Ce sont les vacances et j’ai du mal à m’intéresser aux affaires sérieuses de notre monde. Pourtant, il y aurait des choses à dire mais voyez vous, je préfère classer ma collection de BD et relire tout un tas de bons albums qu’à me concentrer sur le journal quotidien. Je vous en reparlerai. Mais vous avez compris que l’humeur est détendue. Voici donc qq chose que j’ai découvert cet été mais la série en est déjà à son cinquième opus, si j’ai bien suivi.
Une rue en Amérique, Broadway
Quelque temps que je ne vous avais par parlé de BD. Voici donc « Une rue en Amérique, Broadway » par Djief.
Notre mère la guerre (Maël et Kris) Intégrale
Voici une BD sur la première Guerre mondiale. Encore une allez vous me dire ? Oui, je ne cache pas que c’est ma façon à moi de célébrer le centenaire de 1914, même si j’ai d’autres projets en soute dont je vous parlerai quelque jour. Après, Tardi, après le remarquable « Ambulance 13 » (voir billet), voici cet album « Notre mère la guerre » qui réunit les quatre albums parus initialement en 2009, 2010? 2011 et 2012. Cette réunion des quatre opus chez Futuropolis bénéficie d’une introduction d’un historien (N. Offenstadt) et de quelques planches et crayonnés ajoutés en fin de livre. Pour 35 euros, voici donc plus de 260 pages de lecture, captivantes. (cliquer sur le titre pour la suite).
La banque
Cette BD, parue chez Dargaud en avril 2014, prend comme toile de fond la saga des Rothschild, depuis la création de la fortune à Londres en 1815 et l’implantation de la filiale française sous la Restauration.
Chasseurs d’héritiers
Allez, une BD un peu plus classique que la dernière fois. Du sain, du robuste, de l’histoire. Solide. Cliquez sur le titre pour lire le billet.
DMZ : 1- Sur le terrain
Voici une BD que je n’aurais jamais trouvée toute seule. Heureusement, Le Chardon junior me dit plein de trucs et du coup, je m’y suis intéressé. BD intéressante à de multiples titres, pas seulement bd-istiques.
Ambulance 13 (2e cycle)
Le deuxième cycle, en deux tomes, d’Ambulance 13 est paru. J’avais déjà signalé les premiers opus de la série créée par Ordas, Cothias et Mounier. Toujours aussi remarquable.
Choc (les fantômes de Knightgrave)
Je débute une nouvelle série consacrée aux BD. Pas forcément lié à la géopolitique, d’accord. Mais voilà, un blog c’est aussi un truc personnel, et j’ai envie de vous en parler. Vous n’êtes pas obligés de lire, hein ? Mais bon, la BD est probablement le seul « art » populaire de notre siècle, puisque l’opéra ou le théâtre sont devenus des produits de luxe et le cinéma très aléatoire.