La notion de culture recouvre plusieurs significations, notamment les suivantes, au sens ethnographique, elle recouvre les us et coutumes d’un collectif, au sens académique, elle désigne la caractéristique d’un individu ayant de grandes connaissances et, enfin, au sens agricole du terme, il s’agit d’un travail de la terre.

La culture chez l’homme est donc issue, à la fois, de l’inné et de l’acquis.

Concernant l’acquis, l’État investit, à travers une politique publique culturelle, notamment, dans l’égal accès au patrimoine et à sa protection afin de rendre la chose culturelle l’un des biens communs, mélange générationnel et social.

Toutefois, cet investissement représente de plus en plus une variable d’ajustement dans le budget de l’État, rogné années après années, curieuse stratégie ! Il serait dommageable que le terme d’exception culturelle s’applique à tous les éléments culturels car la culture reste l’une des briques de l’identité de chaque être humain et irrigue de façon passive et active notre vie quotidienne.

En effet, du sport, à l’histoire, aux arts, au contenu audiovisuel et cinématographique, aux nouvelles technologies et à la communication, et de leurs composantes, et selon Malraux, « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert ». Une conquête qui rejoint, dès lors la stratégie, qu’elle soit militaire, industrielle ou politique. Quid alors de leur influence mutuelle et de ce qui en constitue les fondements, les imbrications et les antagonismes ?

Les membres d’EchoRadar ont le plaisir de vous proposer un nouveau dossier estival intitulé « Culture(s) et stratégie(s) ». Un dossier qui a pour vocation de cultiver les esprits tout en disséminant les graines de la curiosité.

Bonne lecture à tous !

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