Lier culture et stratégie, comme le fait ce dossier estival, peut paraître étonnant au premier abord. Un regard un peu plus approfondi sur la question montre au contraire que ces deux éléments sont, au moins partiellement, liés. C’est ce que pensait vraisemblablement de Gaulle lorsqu’il déclarait que « la véritable école du commandement est donc la culture générale », tant il est vrai qu’il ne peut y avoir de stratégie sans exercice du commandement.

Déclaration qui contredit un de ses lointains successeurs persiflant sur l’indispensable, et pour lui superflue, connaissance de la Princesse de Clèves pour entrer dans la fonction publique…

L’affrontement par-delà le temps de ces deux personnes ayant pourtant exercé les mêmes fonctions, et poussées similairement à la retraite par la décision du peuple souverain, montre que le débat n’est ni clos ni absurde.

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Pour autant, l’Histoire regorge de personnes cultivées se voulant stratèges qui ont cependant mené leurs armées à la défaite, voire la déroute.

La culture n’est donc pas gage d’expertise en matière stratégique.

En serait-elle une condition nécessaire, mais non suffisante ?

Encore faudrait-il pour en être sûr pouvoir mesurer tant la culture que la valeur stratégique d’une personne afin d’y trouver un éventuel lien. Mais culture et stratégie sont-elles mesurables ? Ce n’est pas certain…

Le présupposé de départ de cet article est que la stratégie est le reflet de la culture d’une époque, son objet est de se demander quelle serait la stratégie, si ce n’est pertinente, du moins adaptée à notre époque, si l’exercice est possible.

Ce présupposé s’illustre par l’Histoire qui nous apprend que la stratégie s’est développée avec le temps, le stratège ayant un rôle de plus en plus large, passant de la « simple » conduite des armées à l’organisation de tous les moyens de son pays au service de la victoire, avant de se focaliser sur une approche théorique. La stratégie aurait suivi l’évolution de la tactique qui s’est autorisé de plus en plus de hardiesses au cours du temps : à Rocroi, Condé a surpris les Espagnols en les prenant à revers, manœuvre hardie à l’époque, commune de nos jours.

I Le temps jadis

L’Ancien Régime

Sous l’Ancien Régime, tout devait concourir à la gloire du souverain, une fois celui-ci établi. Ainsi, la stratégie française a-t-elle visé principalement à agrandir le « pré carré ». D’où la plus grande implication nationale dans les affaires continentales que dans celles d’outre-mer, ces dernières étant principalement le fait de cadets de famille, les aînés héritant du domaine familial.

Peu prisées par la Cour, les possessions de Nouvelle France ont ainsi pu recevoir le qualificatif voltairien peu flatteur et peu récusé d’arpents de neige, tandis qu’Albion y voyait le moyen d’asseoir sa domination maritime. Différence de culture et déjà différence de stratégie1.

De plus, la chevalerie, la courtoisie et l’honneur innervaient la société et en étaient le juge suprême2. Du temps des croisades, le sens chevaleresque était la mesure des opérations conduites. La recherche à tout pris des actions frontales lors des combats explique bien des déboires de nos armées, notamment face à celles d’Albion3.

La prééminence accordée à l’action directe avait pour conséquence qu’il n’était pas nécessaire de réfléchir à l’art de la guerre, lequel restait proche de l’affrontement dans les tournois.

De ce fait, la confrontation avec les barbares de l’époque fut davantage source d’étonnement sur leur façon de combattre que de questionnement sur l’art de la guerre, voire de remise en question du modèle chevaleresque. Ce faisant, les chevaliers allaient à rebours de ce que préconisait Sun Tzu : « ce qui, donc, est de la plus haute importance dans la guerre, c’est de s’attaquer à la stratégie de l’ennemi4. »

Du Guesclin fut un des premiers en France, semble-t-il, à tenter d’institutionnaliser ce qui fut appelé plus tard la « petite guerre », mais ce fut davantage conjoncturel que pérennisé. Nécessité valait loi, et puisque les moyens militaires du Roi de France n’étaient pas comparables à ceux de son cousin félon d’Angleterre, la petite guerre fut tolérée, mais l’idéal courtois demeurait encore, au moins à l’état de traces.

L’adéquation entre les moyens militaires et les moyens financiers (récemment remise à l’honneur avec la fracassante démission du CEMA) semble avoir été la première contrainte que les souverains ont dû prendre en compte, « pas d’argent, pas de Suisses », bon gré mal gré semble-t-il.

Et si la guerre restait une aventure sanglante, les vies humaines se voyaient cependant accorder une certaine valeur, preuve en est la déclaration de Louis XV à son fils au soir de la bataille de Fontenoy « le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire, c’est de l’épargner » ainsi que la volonté de Louis XVI de ne pas faire tirer les Suisses sur la foule parisienne insurgée.

Depuis la révolution

Depuis la révolution et l’Empire, si la guerre vise encore la gloire du souverain, ce but n’est plus exclusif : ces régimes ont consacré une rupture, l’exportation des idéaux de la révolution afin de libérer les peuples de l’oppression des tyrans ayant intégré les buts de guerre. La rupture de l’art de la guerre (abandon des ordres profond, oblique, etc.) accompagne la rupture culturelle5 et un souci plus relatif de la vie humaine.

Pour cela, on procède à des levées en masse, y compris dans les pays occupés où l’on laisse une image de marque déplorable. Notons que le stratège reste encore tacticien, cela ne durera pas. Et les souverains, même s’ils ne conduisaient pas en permanence leurs armées, se tenaient encore sur le champ de bataille, comme l’illustre la bataille des « Trois Empereurs ».

Ces levées en masse font que la guerre implique les populations. Si la guerre d’Ancien Régime se livrait de souverain à souverain, la guerre moderne poursuit cette tradition, mais la consécration du peuple comme souverain implique une abolition progressive de la distinction entre combattants et non combattants. Bernanos décrit d’ailleurs cette quasi inversion des vulnérabilités : « la relative sécurité des combattants est ainsi payée par l’holocauste des non-combattants et l’anéantissement de villes illustres dont la perte est irréparable6. » Et à défaut de villes, des monuments historiques font les frais de cette guerre de masse, tels le monastère du Mont-Cassin en 1944.

Comme le montre l’exemple précédent, les deux guerres mondiales ont parfaitement illustré la logique de la levée en masse et de l’holocauste des non-combattants. Ce type de guerre à outrance ou à débauche de moyens entraîne des saignées humaines et les développements techniques une déshumanisation encore plus grande des soldats et de la guerre ; l’implication des non-combattants est accrue par l’allongement de la portée des armes et les frappes parfois peu ciblées de l’arme aérienne. Cette guerre jusqu’à l’absurde prolonge sur le champ de bataille le dadaïsme : « dada est un cri, c’est le vide érigé en art de vivre » ; « les débuts de dada n’étaient pas les débuts d’un art, mais ceux d’un dégoût7 ».

Les pertes massives de ces guerres étant un réel drame humain, on assiste à une prise de recul des politiques (afin de ne pas avoir (trop) mauvaise conscience ?), ainsi qu’à un découplage de la stratégie et de la tactique, Juin en 1944 en étant, à son corps défendant, le plus parlant exemple.

Ce découplage entraîne, chez les décideurs, une intellectualisation (désincarnation) voire une abstraction de la guerre qui va de pair avec l’abstraction dans l’art. L’échange entre Picasso et un officier allemand devant la toile de Guernica (« c’est vous qui l’avez fait ? » demande l’Allemand, « non c’est vous » répond Picasso) en est une belle illustration.

Mais le problème du stratège qui s’exonère de la réflexion tactique, est qu’il raisonne sur des capacités qu’il ne connaît pas (ou peu). Il y a de sa part soit du désintérêt (l’intendance suivra) soit une croyance magique (la technique peut tout), la recherche d’informations sur ces capacités étant l’hypothèse dont la concrétisation est la plus rare.

Ce découplage a ses défenseurs, tels Alexandre Sanguinetti « Puisqu’il semble que nos forces armées, dans leur ensemble, pour des raisons qui paraissent obscures, mais que l’on pourrait parfaitement expliquer par l’histoire, la politique et la sociologie, ne paraissent pas capables de déterminer elles-mêmes leur doctrine et par conséquent leur emploi, il appartient au gouvernement de leur imposer la sienne et de ne pas accepter de compromis entre ce qui doit être et ce qui a été8. » Elle a également ses contradicteurs, tels Hervé Coutau-Bégarie : « La règle est que le savoir stratégique s’acquiert et se perfectionne par l’expérience et par le travail intellectuel9 » ainsi que, plus loin dans l’Histoire, Sun Tzu : « Il faut savoir que, pour un souverain, il existe trois moyens d’attirer l’infortune sur son armée. C’est de procéder comme suit : Ignorant que l’armée ne doit pas avancer, ordonner une avance ou bien, ignorant qu’elle ne doit pas reculer, ordonner un recul. C’est ce qu’on appelle « mettre l’armée dans un mauvais pas. » Ignorant tout des affaires militaires, participer à leur administration. Cela désoriente les officiers. Ignorant tout des problèmes de commandement, avoir part à l’exercice des responsabilités. Ceci tue la confiance dans l’esprit des officiers10. »

Né dans les douleurs d’une guerre mondiale, le XX° siècle a également été celui du développement de l’usage de nouvelles tactiques et de l’apparition d’une nouvelle stratégie.

Il s’agit bien sûr de la stratégie nucléaire, rendue indispensable par l’apparition d’une nouvelle arme aux effets jusqu’alors inconnus. Les théoriciens français de la « cavalerie atomique » n’ont pas fait école, et les stratégies du fort au fort, du faible au fort, voire du fou au fort ont fait leur apparition dans une société que beaucoup ont jugé en perte de repères.

Par ailleurs, et suite à l’institutionnalisation de nouveaux moyens de faire la guerre, le général Beaufre (un des quatre stratèges français de l’Apocalypse) a écrit un ouvrage montrant la spécificité de la guerre révolutionnaire, avant que le général britannique Rupert Smith ne théorise la « guerre au milieu des populations11 ».

II Époque actuelle

Depuis la chute du rideau de fer, nous assistons à la coexistence de différentes formes de guerre, au moins potentielles : guerre nucléaire, guerre asymétrique, leur dénomination n’ayant pour limites que celles de l’imagination humaine.

Le stratège doit alors faire un grand écart conceptuel, car un pays qui se veut une puissance militaire mondiale doit maîtriser toutes les formes de guerres pour faire face à tout type d’adversaire. Il doit donc être particulièrement cultivé pour ne pas dépendre de groupes de pression l’amenant à faire siens leurs propres intérêts. « La stratégie ne s’apprend pas dans les manuels. Mais elle est inséparable de la réflexion12. »

Il s’ensuit que la volonté d’être une grande puissance militaire ne peut que coûter cher, la grande puissance pouvant être confrontée à tout type de guerre13. Le coût est également la conséquence de la préparation à la guerre à débauche de moyens précédemment évoquée.

Le stratège est donc amené à bien analyser son ennemi pour ajuster sa réponse aux agressions subies. « Le problème fondamental du stratège est de reconnaître la nature du problème auquel il est confronté14. » « Et c’est pourquoi je vous dis : connaissez l’ennemi, connaissez- vous vous-même, votre victoire ne sera jamais menacée15. » Et l’analyse ne peut s’effectuer sans connaissance, donc sans culture (générale). Les limites militaires des USA seraient-elles alors la preuve de leurs limites culturelles ? Autrement dit et pour coller à notre époque, comment le messianisme démocratique américain peut-il se confronter au messianisme califal, si tant est qu’un messianisme puisse accepter l’existence d’un messianisme concurrent ?

Malgré cet impératif, et si la stratégie est dans toutes les bouches, les investissements ne suivent que peu ou pas. Sur les choix que doit faire le stratège s’ajoute une forte contrainte budgétaire, oubliant que la stratégie est une dialectique des volontés dans laquelle la volonté financière a son mot à dire. « La puissance terrifiante des armes, le coût très élevé des guerres, le poids considérable de l’opinion, replacent au premier plan la dimension politique : une stratégie doit être justifiée16 ». Ainsi, le président rétif aux charmes de la princesse de Clèves décida de ne pas lancer les travaux d’un second porte-avions au motif fallacieux que la France n’en avait pas les moyens17.

Justifier la stratégie implique d’en exposer les fondements, les attendus et les coûts devant les décideurs. Dans les démocraties occidentales, le décideur est l’électeur, qui finit souvent par se rendre compte que ses dirigeants tentent de le rouler dans la farine.

Or notre époque a aussi pour caractéristiques la primauté de l’instant et le peu d’appétence pour la prise de recul. Le corollaire en est une valorisation démesurée de la communication et de l’annonce qui ne font pas bon ménage avec la stratégie, follement éprise du temps (long, bien sûr). De plus, nous assistons depuis la fin de la conscription à une multiplication des livres blancs, même si l’objectif du premier « nouveau » livre blanc (1994) était de durer au moins aussi longtemps que le précédent (écrit en 1972, soit une vingtaine d’années). Notons que ces livres blancs tentent plus de prouver l’apparent intérêt que porte le chef des armées aux affaires militaires (« Le pouvoir des États n’est plus fondé aujourd’hui sur le monopole de l’usage légitime de la violence (qu’ils partagent toujours de bon gré avec d’autres organisations souveraines – ONU, organisations terroristes), mais, avant tout, sur le contrôle de l’apparence (de la doxa)18 ») qu’ils affirment une stratégie, 5 ans demeurant court. Ce faisant, l’exercice qui se veut de réflexion stratégique a pour effet de la faire mourir à petit feu.

L’éclipse de la stratégie est aussi vraisemblablement due à l’omniprésence du sport et du spectacle dans notre société19, divertissements où les efforts reçoivent une récompense rapide, sinon le risque est grand que le clap de fin consacre un manque d’engagement. Il faut donc penser à récolter puis distribuer rapidement des dividendes, y compris ceux de la paix.

C’est ainsi qu’une action de type financier prend le pas sur celle de type stratégique.

Couronnement de ce délitement de la pensée, le sens de la stratégie s’appauvrit et tout devient stratégique : « Le concept de stratégie perd tout contenu opératoire pour définir n’importe quelle attitude rationnelle en vue d’atteindre des fins préalablement définies. Ce sens large de la stratégie est un sens faible20. » Ce qui pourrait également se traduire par l’aphorisme stratégie partout, réflexion nulle part.

À cet aphorisme, nous pourrions ajouter celui de stratégie partout, armées nulle part, tant il est vrai que cette intellectualisation de la stratégie et son éloignement du champ de bataille mettent les armées à la diète. S’il est facile de gloser sur l’inexpérience militaire du chef actuel des armées21 (mais celle de ses deux prédécesseurs était-elle digne d’éloges ?), le départ (souhaité ?) du précédent CEMA sur fond de querelle budgétaire montre bien que la stratégie n’est pas vue par l’actuel gouvernement dans son ensemble, une stratégie sans moyens étant aberrante. On peut déclarer craindre la création d’un « lobby militaro-industriel », mais pour s’en prémunir il faut alors au décideur suffisamment d’humilité pour accepter les conseils d’experts en la matière.

Conclusion

Cette courte balade historique nous montre que la stratégie semble liée non seulement à la culture de l’époque, mais aussi à celle du dirigeant ou de ses conseillers.

Il y a donc un vrai risque lorsque un dirigeant annonce que son pays n’a pas de culture propre, qu’il se place de facto à la remorque stratégique d’un plus puissant. Être d’accord avec Agamben qui estime que « la politique contemporaine, c’est cette expérience dévastatrice qui désarticule et vide de leur sens institutions et croyances, idéologies et religions, identités et communautés, partout sur la planète, pour les reproposer aussitôt sous une forme définitivement frappée de nullité22 », rend la tâche du stratège encore plus ardue, puisqu’il se retrouve au milieu d’un néant culturel.

Définir une stratégie, c’est faire des choix, c’est donc renoncer à la tentation du « en même temps ». C’est aussi montrer à quel point un pays est libre, car seuls les pays libres ont une stratégie. Il n’y a pas de liberté sans courage, et citant Fuller, Coutau-Bégarie énonce qu’ « un bon stratège doit posséder trois qualités essentielles : le courage, la forme physique, l’intelligence créatrice23. » Mais le courage n’est plus de mise à notre époque où le politiquement correct écrase tout sur son passage24.

N’oublions pas que si l’homme est libre, il est cependant imprégné du milieu dans lequel il évolue, et qui parvient au pouvoir abdique un peu de sa liberté, ne serait-ce que pour le conserver. « L’opposition entre les hommes n’est pas tant le fait d’opinions politiques que de caractères ; elle est entre les hommes de pouvoir et les hommes libres. Les premiers, prêts à toutes les compromissions, continuent à exercer le pouvoir qu’ils ont obtenu, aussi minime soit-il. Ils restent maires, magistrats, policiers et chantent selon les temps : « Vive le roi ! » ou « Vive la ligue ! » Les hommes libres, par une sorte de fatalité qui tient à leur « mauvais caractère », s’arrangent toujours pour être mal vus ou inconnus de lui. Incapables de tirer profit d’un changement de régime qui leur serait favorable, ils sont vite suspects au nouveau régime25.

Ce qui met le stratège dans une position paradoxale : s’il doit être libre pour définir une stratégie, le pouvoir risque d’aliéner sa liberté.

Nous vivons ainsi une époque intéressante et paradoxale, dont les contradictions pourront se lire dans la stratégie qui résultera de la revue que le chef des armées a décidé de lancer. Elle nous apprendra sur lui et, en même temps, sur notre époque.

À moins que, consacrant le relativisme de notre époque, nous assistions à la mort de la stratégie…

Informatiques orphelines

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1Si Louis XVI s’était aperçu du génie de Napoléon et l’avait envoyé reconquérir la Nouvelle France, le siège de la francophonie serait-il à la Nouvelle-Orléans ?

2Rappelons l’existence du tribunal du point d’honneur présidé par les maréchaux.

3Citons la bataille de Poitiers (1356) qui vit la capture de Jean II le Bon.

4In L’art de la guerre, III, 4.

5« La République n’a pas besoin de savant » aurait été dit à Lavoisier.

6In La France contre les robots, p 228.

7Tristan Tzara (1896, 1963).

8La France et l’arme atomique.

9Bréviaire stratégique, n° 529.

10In L’art de la guerre, III, 19 à 22.

11The Utility of Force : The Art of War in the Modern World, 2005

12Bréviaire stratégique, n° 527. La réflexion est-elle indépendante de la culture ?

13Ce qui renvoie aux oubliettes les thuriféraires de la disparition de la dissuasion nucléaire.

14Bréviaire stratégique, n° 24.

15Sun Tzu, L’art de la guerre, X, 26.

16Bréviaire stratégique, n° 17.

17Oubliant au passage, comme le disait Coutau-Bégarie, qu’un porte-avions n’est pas payé en une année et que le meilleur moyen de ne pas vouloir le construire était de présenter son coût comme devant être supporté en une seule année…

18 Agamben, Moyens sans fin, p 107

19Qui se rapproche de plus en plus de la société du spectacle telle que la concevait Gilles Debord.

20Bréviaire stratégique, n° 49.

21« Un roi fait la guerre. Et s’il doit la perdre, le mieux qui puisse lui arriver est de mourir sur le champ de bataille. » Laurent Gaudé, Écoutez nos défaites, p 32.

22In Moyens sans fin, Agamben, p 122.

23Bréviaire stratégique, n° 542.

24« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. » In Le déclin du courage (1978), Alexandre Soljenitsyne.

25In Tombeau de La Rouërie, Michel Mohrt.

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